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« Panama papers » : la lumière sur le monde des finances et des paradis fiscaux

Depuis dimanche 3 avril et durant toute la semaine, un consortium de journalistes internationaux dévoile les résultats de neuf mois d’enquête sur les « Panama Papers ». Il s’agit de plus de 11 millions de documents émanant de Mossack Fonseca, une firme panaméenne chargée de créer et domicilier des sociétés basées dans des paradis fiscaux.

 

Il s’agit de la fuite la plus massive de l’histoire du journalisme. Dix fois plus importante que le dossier Offshore Leaks révélé en 2013, elle représente au total 11,5 millions documents, 2,6 téraoctets de données provenant des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialisé dans le montage de sociétés offshore. Dans cette nouvelle affaire, les chiffres, les pays et les personnalités mises en cause donnent le tournis.

Avec plus de 100 000 sociétés dotées du fameux statut offshore d’International Business Corporation, totalement opaques et exonérées d’impôts, le Panama est considéré comme l’un des grands trous noirs financiers de la planète. Une nébuleuse où vient se recycler l’argent du crime et de la fraude.

Cette masse de documents, qui comporte des mails, des notes, des tableaux, des fax, a été livrée par une source anonyme au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, début 2015. La rédaction du journal enquêtait alors sur des accusations de fraude fiscale visant la deuxième plus grosse banque du pays, la CommerzBank. Pour décrypter ces documents, le journal s’est associé à 106 autres rédactions à travers le monde et auPendant un an, 370 journalistes vont travailler sur ces archives et depuis ce dimanche 3 avril, les journaux associés publient des révélations qui pourraient s’avérer délicates pour certains.

« Panama aujourd’hui, c’est un “free rider”, un passager clandestin dans un monde qui se normalise. Cela ne peut plus durer. Pour que la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales marche, on a besoin de tout le monde à bord », déclare sans détour Pascal Saint-Amans, le directeur du centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE. Hormis le Panama, seuls trois autres « irréductibles », Bahreïn, Nauru et Vanuatu, refusent de s’engager à faire de l’échange automatique.

Les « Panama papers » en trois points

-Le Monde et 106 autres rédactions dans 76 pays, coordonnées par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), ont eu accès à une masse d’informations inédites qui jettent une lumière crue sur le monde opaque de la finance offshore et des paradis fiscaux selon MSN.COM.

-Les 11,5 millions de fichiers proviennent des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, entre 1977 et 2015. Il s’agit de la plus grosse fuite d’informations jamais exploitée par des médias.

-Les « Panama papers » révèlent qu’outre des milliers d’anonymes, de nombreux chefs d’Etat, des milliardaires, des grands noms du sport, des célébrités ou des personnalités sous le coup de sanctions internationales ont recouru à des montages offshore pour dissimuler leurs actifs.

 

La redaction

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