Le groupe de travail, chargé de l’élaboration de la nouvelle constitution, devant permettre le passage à la Vème république a été installé. La cérémonie officielle d’installation est intervenue ce jeudi 29 septembre 2016, sous le patronage du président du Faso, Rock Marc Christian Kaboré. La commission constitutionnelle a deux (02) mois pour déposer les conclusions de ses travaux.
Ils sont issus de toutes les couches sociales du Burkina et ils ont pour mission de rédiger la constitution qui va marquer le passage à une nouvelle république. Ce jeudi 29 septembre 2016, ils ont reçu leur mandat des mains du chef de l’Etat, pour débuter leurs travaux. Pour Rock Marc Christian Kaboré, le texte qui sera produit devra créer les conditions indispensables au renforcement de l’Etat de droit, à l’approfondissement de la démocratie et à l’amélioration de la gouvernance au Burkina.
Aux termes des 02 mois qui leur sont impartit, c’est un document consensuel et en phase avec les attentes des burkinabè qui est attendu. Le président de la commission constitutionnelle pour sa part, se veut confiant. Pour Me Halidou Ouédraogo, l’équipe qu’il conduit réunie la quintessence de l’intelligentsia de peuple burkinabè, ses composantes les plus indiquées et de façon complète. « Une loi fondamentale, obtenu par consensus peut être un signe annonciateur de l’acceptation par tous », a-t-il laissé entendre.
« Il nous faut des institution fortes, qui survivent à leurs géniteurs », dixit Rock Marc Christian Kaboré
La nouvelle constitution se veut une réponse aux aspirations des populations, exprimées à travers les récents évènements socio-politiques que le pays a traversé, notamment, l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Me Halidou Ouédraogo a estimé qu’il s’agit d’une opportunité à saisir pour rompre avec la fracture sociale et politique du pays, et repartir sur des bases nouvelles. « Sachons braver les tenants du conformisme, assumons les audaces et saisissons l’opportunité de renforcer l’Etat de droit au Burkina Faso », a-t-il exhorté.
Les burkinabè ont fait montre de leur maturité et de leur engagement à préserver et à défendre la démocratie et leur droits vitaux. C’est ce qu’a soutenu le président du Faso. Aussi, a-t-il invité les membres de la commission constitutionnelle à poser l’acte fondateur de cette volonté commune. « Il nous faut des institutions fortes, qui survivent à leurs géniteurs et dont la qualité du consensus national nécessaire pour en fixer les bases, permettent de garantir leurs capacités à renforcer la cohésion sociale, à consolider l’unité nationale à promouvoir la paix et la stabilité », a-t-il expliqué.
En vue de réussir leur mission, Me Halidou Ouédraogo et ses camarades vont se rendre à l’intérieur du pays, pour rencontrer les parties prenantes. « Nous ferons en sorte que cette constitution soit la constitution du peuple burkinabè », a martelé le président de la commission constitutionnelle.
Nouroudine Lenoble LOUGUE et Nadège COMPAORE
infowakat.net