Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique 2016-2020, l’Assemblée nationale a initié une réunion de concertation avec les bailleurs de fonds, ce mercredi 23 novembre 2016, à Ouagadougou.
L’Assemblée nationale est l’un des piliers principaux de la démocratie du Burkina Faso et à ce titre, elle doit être perçue comme une institution viable. Elle doit également être apte à trouver ou apporter des réponses appropriées aux défis du moment. C’est dans cette optique qu’elle a mis en place le plan stratégique de l’Assemblée nationale.
S’inscrivant sur la période de 2016 à 2020, ce plan stratégique a pour but de renforcer les capacités de l’Assemblée nationale, dans le sens de lui permettre d’exercer de façon efficace et efficiente ses fonctions constitutionnelles, de représentation, de législation et de contrôle de l’action gouvernementale dans un contexte de renouveau démocratique au Burkina Faso.
D’un coût de 19 milliards 543 millions de FCFA, ce plan stratégique, vise selon Salifou Diallo, président de l’Assemblée nationale, le renforcement de l’Etat de droit, de la démocratie, de l’équité et de la justice sociale. A en croire, Salifou Diallo, ce plan stratégique est assorti d’un plan opérationnel, organisé autour de 6 programmes déclinés en 18 projets.
« C’est un véritable pari, je dirai même chalenge ! » s’est exclamé le président de l’Assemblée avant d’ajouter que : « nous sommes conscients, tout comme nous avons pleinement conscience des risques encourus et des défis à relever ».
D’après lui, les 18 projets vont leur permettre d’offrir une plus grande visibilité, une grande capacité de l’action gouvernementale et surtout une capacité à se lier aux populations.
Pour sa part, Jean Paul Ruszkowski, président du Centre parlementaire du Canada, partenaire technique et financier, les Burkinabè devraient être très fier de ce que leur Assemblée à fait, et il est bien probable que le gouvernement canadien finance ce projet.
Nadège Compaoré
Infowakat.net