Les policiers observent un deuil au sein de leur corps depuis lundi 14 janvier 2019. C’est suite au drame survenu à Nafona où deux policiers ont été tués que le deuil a été décrété. Le constat fait par l’équipe de Infowakat ce mercredi au commissariat central et au service des passeports a montré que les agents de la police n’ont effectivement pas travaillé durant toute la période.
Il était 11h, lorsque nous sommes arrivés au commissariat central. La porte du commissariat d’habitude bondée de monde pour divers besoins qui relèvent de leur compétence est déserte. Même constat au service des passeports où le parking reste vide.
Pascal Tapsoba était venu pour légaliser ces dossiers, mais « on vient de me dire qu’ils ne travaillent pas aujourd’hui. Je suis déçu parce que je voulais le document aujourd’hui pour postuler »
Les vendeurs de timbres, quant à eux se disent consternés par ce drame. Selon eux, la fermeture des postes de police à un impact non seulement sur leurs ventes mais aussi sur la sécurité de la ville qui est laissé à elle-même. « Avec cet arrêt, on voit que la circulation est mélangé, il n’y plus d’ordre« .
« En plus de cela, beaucoup de personnes sont venues pour des besoins divers et sont surpris d’apprendre que c’est fermé. D’autres viennent avec un besoin urgent de légaliser leurs documents mais ils repartent impuissant « , a expliqué Moumouni Traoré, vendeur de timbre.
Les usagers et les vendeurs de timbres souhaitent vivement qu’ils reprennent le travail parce qu’ils savent que certains documents ne peuvent pas être traités à la mairie. Et cette reprise de travail, ils la souhaite pour le jeudi 17 janvier 2019.
Nafisiatou Vebama (stagiaire)
Infowakat.net
1 commentaire
Vous voyez comment sont les Burkinabé sont? Vendeurs de timbres et autres,Chacun se plaind que sur son propre sort.Personne ne pleure des conditions de travail et de vie des policiers. Encore moins des disparus. Bonne chance à tous.