Après Aimé Pascal Rouamba, c’est au tour de Idriss Cheick Gnanou de démissionner de l’Union pour le progrès et le changement (UPC). Il a envoyé sa lettre de démission ce 06 octobre 2020 au président du parti. Il explique sa démission par l’absence d’une démocratie et d’une liberté d’expression au sein du parti.
« Cette démission est la résultante d’une grande déception et synonyme aussi d’une certaine tritesse », « C’est avec amertume que j’ai constaté qu’aujourd’hui l’UPC est devenu le berceau de la promotion de la médiocrité (les listes de candidatures aux législatives de novembre 2020 en est la preuve), », ce sont là entre autres les propos du démissionnaire du parti du lion.
Dans sa lettre, il laisse entendre qu’au sein du parti, il y a absence de démocratie et de liberté d’expression.
Il dénonce l’expulsion de certains membres du parti et le départ d’autres députés, ce qui est, selon lui, une incapacité du président de manager les hommes du parti.
« L’UPC a très mal à sa gouvernance si bien que votre offre politique ‘‘le vrai changement’’ en tant que président est en porte à faux avec votre nouvelle démarche trahissant ainsi l’esprit de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 à laquelle j’ai été un acteur principal en tant que président des jeunes de l’UPC Kadiogo », dit-il.
Cheick Idriss Gnanou affirme donc démissionner pour ne pas trahir ses convictions et valeurs.
