Pascale Zaida, et Marcel Tankoano, de la coordination nationale des OSC pour la patrie (COP) n’est pas d’accord avec un quelconque scénario sur un éventuel report des élections de novembre 2020. « La constitution n’a rien prévu » dans ce sens clament-ils.
Malgré le contexte sécuritaire, humanitaire, sanitaire et économique difficile, « les élections doivent se tenir à bonne date » déclare Pascale Zaida.
« Ceux qui militent en faveur du report des élections feignent d’ignorer les articles 39 et 40 de la constitution qui impose les délais pour l’organisation des élections, relativement à la durée du mandat du président du Faso (…) les élections doivent se tenir entre le 18 novembre et le 18 décembre » ajoute-t’il.
Selon Marcel Tankoano, « Il n’y a pas de contournement possible. La constitution est claire. Le MPP a tripatouillé la transition et aujourd’hui il est coincé ».
L’argument de l’insécurité ne saurait être valable selon les conférenciers puisque des scénarios de vote pour les populations déplacées ont été faits par la commission électorale nationale indépendante. Le premier étant le rattachement de l’électeur à sa localité de départ et le second, le rattachement de celui-ci à sa localité accueil.
La COP déclare par ailleurs que si les circonstances venaient à l’exiger, « des marches et des manifestations » seront faites pour faire « respecter la constitution ».
Ange MEDA
Infowakat.net