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Politique : Le CISAG propose la relecture de la loi sur le statut de chef de file de l’opposition

Le Conseil d’Information et de Suivi des Actions du Gouvernement (CISAG) a tenu une conférence de presse ce 12 avril 2021.Il a été question entre autres de la reconfiguration de l’espace partisan post élections, la crise dans le secteur de l’éducation et l’économie nationale en lien avec la crise sanitaire la situation sécuritaire à l’est et au Sahel, la crise dans le secteur des transports. 

Le CISAG a indiqué que la loi sur le statut de chef de file de l’opposition doit être relue parce qu’elle n’a pas « la même interprétation chez tous les acteurs politique », la preuve, « il y a eu des sorties de certains partis politique d’opposition non affiliés au CFOP qui dénonçaient une lette du ministère de l’administration territorial et de l’administration qui les invitaient à se joindre à l’opposition ».

Pour le CISAG, tout le monde n’est pas obligé d’être de la majorité ou de l’opposition affiliée au CFOP. « C’est le ministre qui a interpellé les partis politique de se mettre en règle vis-à-vis de la loi et il dit encore sous une autre casquette, qu’ils n’acceptent pas tous les partis à la majorité. C’est là le problème, c’est pourquoi nous avons dit qu’il faut relire cette loi. Nous sommes en démocratie et on ne peut pas obliger quelqu’un à se copiner à un autre, on le fait avec qui on veut ou on reste seul », a affirmé Issaka Ouédraogo, président du CISAG.

Le Conseil d’information a souhaité que la loi soit relue afin de garantir la bonne marche de la démocratie et permettre à tout le monde de s’exprimer librement. Il propose autre solution qui est de créer une autre structure qui va accueillir les opposants non affiliés.

Pour ce qui concerne la crise dans le secteur de l’éducation, selon Issaka Ouédraogo, la réforme n’a pas été bien nourrit dans la mesure où tous les acteurs n’ont pas été concertés. « Une réforme ne s’impose pas mais il y a deux ou trois phases. Il y a la phase technique qui est discuté avec les techniciens du ministère et des autres acteurs, discuté en cabinet ministériel avant d’aller en conseil de ministre. Ça n’a pas été le cas puisque les syndicats et les parents d’élèves n’étaient pas impliqués. Est-ce qu’on engager une réforme seul sans associer les acteurs principaux. Nous ne sommes pas contre la réforme mais une réforme se discute », a t-il argué.

Pour eux, cette question de réforme n’est que la partie visible du gros problème quand on sait que l’éducation de nos jours est minée par plusieurs tares..
« Nos écoles sont devenues au fil du temps des repères de non droits, des lieux de consommation et de trafic de stupéfiants, des zones de violences physiques et de promotion de l’incivisme et de l’intolérance », a affirmé Issaka Ouédraogo. il faut donc faire un forum national pour « trouver le remède au dysfonctionnement ».

Pour soutenir les acteurs économiques pour la relance de leurs activités, Ils ont prévu dans les jours à venir, avec d’autres structures associatives organiser une grande.

Nafisiatou VEBAMA 

İnfowakat.net 

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