Dans le but d’amener les populations à un changement de comportement en matière de la croissance démographique, le gouvernement burkinabè a entrepris des actions parmi lesquelles on note la Politique Nationale de la Population. Pour la mise en œuvre de cette politique, la communication/plaidoyer a été identifier comme stratégie. Pour la validation de cette stratégie, la Direction Générale de l’Economie et de la planification tient un atelier du 07 au 08 janvier 2016 à Ouagadougou.
Certains facteurs démographiques peuvent constituer des obstacles pour le développement d’un pays. C’est pourquoi l’adoption des politiques devant permettre aux populations de comprendre cet aspect et changer de comportement est nécessaire. Pour le gouvernement du Burkina, c’est la communication qui porte une grande partie de cet enjeu car elle peut servir à informer, rassurer et faire adhérer.
Ainsi, au regard de cette importance de la communication en matière de changement de comportement des populations, il s’est avéré important d’élaborer une stratégie de communication pour la Politique Nationale de Population. C’est le sens que revêt donc cet atelier dont l’objectif est de porter à la connaissance des participants la stratégie déjà élaborée, de recueillir leur amendements avant de passer à la phase de validation du document cadre de stratégie de communication de la Politique Nationale de Population.
Ce projet de stratégie de communication vise entre autre à amener les populations à adopter un comportement responsable en matière de santé sexuelle et de reproduction, à susciter l’adoption de comportements sains et responsable par les migrants, de susciter la prise en compte des orientations de la Politiques Nationale de population dans les stratégie de développement et de développer les stratégies de plaidoyer à l’endroit des leaders pour la prise en compte des questions de population. Selon le Directeur général de l’Economie et de la Planification, l’objectif global de cette stratégie est de « contribuer à une meilleurs qualité de vie des populations en réduisant le taux de croissance démographique de 3,1% en 2006 à 2,25 % en 2030 pour un développement humain durable ».
Valentin MANO
infofaso.net