« Les périodes de critiques sont révolues, il est temps de passer à des propositions concrètes » telle a été la déclaration de M. Harouna KINDO président exécutif national du mouvement des intellectuels pour le dévelopement MIDE, à l’ouverture de la conférence. Pour le MIDE plusieurs problématiques sont liées à l’accès aux services de la santé. De l’insuffisance des centres de santé à la pauvrette des populations en passant entre autres par la cherté des soins, la mauvaise alimentation, annoté de nombreux facteurs qui entravent l’accès à la santé au Burkina.
Il faut donc envisager et mettre en œuvre des politiques pour y remédier car aucune nation ne peut se bâtir avec un peuple malade. Pour Hortense OUBDA, si rien n’est fait, cette situation pourrait engendrer des conséquences telles que l’augmentation du taux de mortalité, la pauvreté, l’incivisme, les migrations, le sous-développement, etc.
Il faut créer une proximité entre la population et les services sanitaires
Le MIDE dans sa dynamique de proposition de solutions concrètes a envisagé de voies et moyens de sortie dont la mise en œuvre pourrait résoudre cette problématique d’accès à la santé. Parmi ces solutions figurent les concepts « 8000 villages 8000 ambulances et 8000 villages 8000 CSPS ».
Pour le MIDE il faut créer une proximité entre la population et les services sanitaires. En plus de ces solutions, il y a la formation efficace des agents de santé, la création des cliniques mobiles et la disponibilité des produits pharmaceutiques partout au Burkina Faso.
Le MIDE s’est aussi prononcé sur la question de l’autosuffisance alimentaire et l’expérimentation des moustiques génétiquement modifiés contre laquelle ils disent avoir s’opposer. Ils ont aussi condamné la commercialisation des boissons frelatées sur le territoire burkinabè. Pour eux ces boissons serviraient à endormir les consciences de la jeunesse et à les rendre malades.
Yekiremi Abdias FARMA
Infowakat.net