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Procès au fond du putsch de 2015 : Ou le clap de fin pour l’ex-RSP

« Silence, ça tourne, action ! » Après plusieurs mois de batailles procédurières marquées par d’interminables rebondissements aussi spectaculaires les uns que les autres, l’audience au fond a donc débuté pour le jugement du procès du putsch de  septembre 2015  au Burkina Faso.

Les uns après les autres, les principaux accusés avancent leur ligne de défense à la barre. Qui pour réfuter les accusations portées contre lui, qui pour  les accepter en partie. Ce qui est certain, c’est que le choix d’aborder le dossier au fond, a eu pour conséquence immédiate de relancer l’intérêt pour ce procès qui commençait à ennuyer sérieusement.

Pour le reste, c’est incontestablement le film de la fin qui se joue en ce moment pour l’ex-Régiment de sécurité présidentielle,  RSP, à l’origine de la tentative de coup d’Etat militaire contre les institutions de Transition.

                                  De la dissolution au procès

La première partie du feuilleton s’est jouée en 2015 avec l’épisode de la dissolution officielle. Trois ans après, c’est l’heure de solder les comptes judiciaires pour les « Golf », « Badiel », Rambo », « le Touareg » et autres associés et experts en pronunciamiento.

Ensemble ils ont partagé pendant plus de deux décennies le même attrait pour le métier des armes. Ils ont appartenu à l’un des corps d’élite les plus influents de l’armée burkinabè.

Lire aussi : Procès  du putsch : Les révélations du Touareg sur Bassolé

Hélas pour eux, ils n’ont pas su être à la hauteur des enjeux que requerrait l’opportunité d’appartenir au camp de ceux qui défendent l’intérêt général. Au contraire, et avec l’aide des civils, ils se  sont enfermés dans une logique destructrice qui leur vaut aujourd’hui de devoir s’expliquer.

Au-delà de la décision finale  que prendra le Tribunal militaire à l’issue du procès, l’Histoire retiendra du RSP, sa sortie  totalement ratée. A présent  il ne reste plus à ses anciens membres  qu’à espérer le pardon des burkinabè. Mais encore faudrait-il qu’ils le méritent.

Jules SIMON     

Infowakat.net

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