L’ancien président du Faso Blaise Compaoré et son dernier gouvernement sont poursuivi, pour leur rôle présumé dans la mort de certains manifestants lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.
Exilé en Côte d’Ivoire depuis 2014, Blaise Compaoré ne sera pas dans le box des accusés malgré le mandat d’arrêt international lancé à son encontre. Il sera défendu à ce procès par l’avocat français Pierre-Olivier Sur selon JEUNEAFRIQUE.
Poursuivi comme ses ministres pour complicité d’homicide volontaire et de coups et blessures volontaires, Blaise Compaoré ne sera pas jugé en tant qu’ex-président, mais en tant qu’ancien ministre de la défense dont il assurait également les fonctions.
Selon le bilan officiel de l’insurrection populaire, 33 personnes ont été tuées durant ces quelques jours de contestation qui ont changé la face du « pays des hommes intègres ». Pour l’accusation, la culpabilité du dernier gouvernement de l’ère Compaoré est à chercher dans les deux jours qui ont précédé les manifestations déclenchées les 30 et 31 octobre 2014, quand, pour bloquer la modification de l’article 37 de la Constitution permettant au président de briguer un nouveau mandat.
Fariska Barsan
infowakat.net