Ce lundi 24 septembre 2018, fait le 3e jour que le capitaine Abdoulaye Dao comparait à la barre du tribunal militaire de Ouagadougou, pour faire face aux charges qui lui sont reprochés. Des charges qu’il nie tout en bloc.
Accusé de complicité d’atteinte à la sûreté de l’Etat, de meurtres, de coups et blessures, le capitaine Abdoulaye Dao continue toujours de nier les faits qui lui sont reprochés, ce lundi 24 septembre 2018. Apres son arrestation les gendarmes ont saisi une clé USB, deux téléphones, un ordinateur…qui ont été soumis aux experts.
Concernant les messages retrouvés par les experts dans le téléphone du capitaine Dao, l’accusé estime que ces messages ne sont pas de lui. Il précise il n y a pas de numéro d’expéditeur devant les messages. « On m’attribut des ordonnances et des sms qui ne sont pas les miens » a-t-il dit. Au niveau de l’ordinateur, Dao estime que sur le rapport des experts, il est marqué un ordinateur de marque Toshiba, alors qu’il a un ordinateur HP. Pour le procureur militaire, l’ordinateur est de marque HP mais le disque dur est de marque Toshiba.
Ensuite, après vérification des rapports des experts, le procureur militaire indique qu’il y a un fichier nommé déclaration CND dans l’ordinateur de l’accusé. Dao réplique en disant que ce fiché est au nom d’un certain Abdoul Karim Traoré. « Je n’ai fait qu’imprimé » selon lui.
« Bouda recevait ces ordres de Deka »
Dans sa narration le capitaine Dao ne reconnait pas avoir donné l’ordre à Sanou Ali pour la sécurisation de la RTB, il ne reconnait pas aussi avoir donné l’ordre au colonel badiel envers bouda pour dénicher la radio pirate car, selon ces propos bouda recevait ses ordres du colonel Deka.
L’avocat de la défense maitre Bonkoungou estime que lorsqu’on parle du manque de consistance de son client, il indique ne pas être d’accord avec cela. Pour lui, le rapport d’expertise est manipulé et voire même fraudé.
Par ailleurs, les avocats de la partie civile estiment que le capitaine ne s’assume pas en ce sens où il dit une chose et son contraire. Pour maitre Farama, le fait que l’accusé nie ne pas connaitre les éléments qui ont pris en otage les autorités, cela est très « dangereux ».
Selon l’avocat de Zerbo, il indique que lorsque certains accusés refusent de comparaitre à la barre pour répondre aux accusations donc ils sont poursuivis et qu’on choisit quelques-uns, la justice ne sera pas équitable. Par contre, il a exprimé le désir de son client à revenir à la barre.
Ousmane Ouedraogo et Mathias Bayala
Infowakat.net
1 commentaire
Que justice soit rendu…. Mais personnellement ces scènes de jugement contribuent à démoraliser d’une part nos FDS……