Le colonel-major Jean Pierre Palm est à la barre ce lundi 08 novembre 2021. Il est accusé de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat dans le dossier Thomas Sankara et douze autres.
Comparu devant la justice le vendredi dernier son jugement se poursuit ce lundi 08 novembre. A la question du parquet de savoir s’il a participé le 12 octobre 1987 à la dernière réunion du conseil national de la révolution, réunion qui devait décider de la création d’un parti de gauche, l’accusé a répondu par la négative. « On m’a amené dans la politique.
Moi, je ne sais pas ce que c’est que la gauche. Moi ce qui me préoccupe, c’est est-ce qu’il pleut? Est-ce que les paysans mangent? », a indiqué Jean Pierre Palm.
En faisant référence aux officiers, tête d’affiche de la révolution, Jean Pierre Palm a laissé entendre que Blaise ne parlait jamais des trois autres. Thomas Sankara non plus.
Le colonel-major de gendarmerie Jean Pierre Palm est soupçonné d’avoir conduit des Français pour aller détruire une table d’écoute à la gendarmerie, quelque temps après le coup d’état du 15 octobre. Pour lui, » on n’a pas besoin d’amener des Français pour arrêter une table d’écoute. C’est un bouton qu’on appuie. Et c’est à l’Onatel qu’on peut le faire. Les gens ne le savent pas. En réalité cette table d’écoute ne sert à rien », a-t-il dit.
« C’est un instrument, poursuivi-il, d’interception et personne ne peut l’arrêter à partir de la gendarmerie ».
Youssouf Kabdaogo
Infowakat.net