Gilbert Dienderé répondant aux questions de la procureure militaire Pascaline Zoungrana, a laissé entendre qu’ il a fait appel aux éléments du Centre National d’entraînement Commando de Pô pour sa protection parce qu’il estime que des rumeurs faisaient état d’une éventuelle attaque du Conseil de l’Entente.
Le général a déclaré que L’ETIR de Kamboinssin avait 12 engins blindés alors qu’à leur niveau, ils en avaient 4. « Face à cette supériorité de feu, je me suis senti en devoir d’appeler des renforts pour contenir une quelconque attaque de Kamboinssin et de la FIMATS. Voilà pourquoi nous avons fait venir des éléments de Po pour nous protéger si toutefois les attaques viendraient de Kamboinsi, a-t-il affirmé. Et d’ajouter « je n’ai pas envoyé quelqu’un. Ça n’a rien à voir avec l’organisation que j’ai mis en place ».
La procureure estime que chacun est subordonné à quelqu’un. A l’en croire Blaise Compaoré étant à l’époque ministre de la Justice n’exerçait pas le rôle de chef de corps. Par conséquent, l’adjoint avait la pleine responsabilité de la gestion des hommes.
A cette affirmation Gilbert Diendéré renvoie la procureure à ses documents car selon lui, elle ne maîtrise pas les choses militaires et tant que le Chef est là et joignable, l’adjoint ne peux pas prendre de décision.
Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net