N’ayant pas pu éviter les affrontements du 15 Octobre 1987 quand bien même que le général Gilbert Diendéré dit avoir pris des mesures pour éviter le coup de feux au Conseil de l’Entente, l’accusé présente des remords et dit être choqué de cet incident.
Avez-vous failli à votre autorité de militaire? lui a-t-on posé comme question suite au drame du 15 Octobre 1987.
« Avec ce qui s’est passé nous sommes choqués, de cet incident. Lorsqu’un drame arrive dans une caserne que vous devez contrôler, vraiment c’est un pincement à coeur que nous ressentons », a regretté le général. » Mais cela ne veut pas dire que j’ai failli. Parce que les dispositions que je devrais prendre ont été faites. Mais malheureusement, le pire est arrivé et on a pas pu contrer cela ». » On ne savait pas que cette situation arrivait pour l’éviter », a-t-il ajouté.
Au regard de ces éléments de réponse, le tribunal estime qu’il y avait « des défaillances bien voulues » dans le piquet d’intervention. D’où un avocat de la partie civile a relevé les failles dans le système de la protection du président Thomas Sankara. » La faille se trouve au tour de la sécurité de Thomas Sankara mais pas à l’extérieur. Et je ne sais pas pourquoi ils n’ont pas réagi », se défend l’accusé à la barre, le général Gilbert Diendéré.
Le procureur, estime qu’ en tant que Chef de corps adjoint du CNEC à l’époque, Gilbert Diendéré devrait prendre des sanctions à l’encontre de ceux qui ont agit. » Je n’étais pas le chef de corps et je ne pouvais pas prendre une décision. Mais j’ai préféré rendre compte. Et il fallait se mettre dans le contexte de la situation de l’époque », a souligné Gilbert Diendéré
Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net