Le fond d’appui à la promotion de l’emploi(FAPE) a procédé le 26 janvier 2016 à des remises de chèques de plus d’un 1 million de F FCA à une vingtaine de personnes dans le cadre du financement de la phase 1 du programme socioéconomique d’urgence de la transition(PSUT). Tous de la région du centre, les bénéficiaires ont promis de respecter les délais de remboursement et de faire bon usage de cette aide.
Ils sont au moins 600 de la région du centre dont les projets ont été retenus pour être financé. Lors de cette cérémonie de remises de chèques qui se veut symbolique, ce sont vingt personnes qui ont commencé à recevoir leur aide. La directrice du fond d’appui à la promotion de l’emploi(FAPE), Karidiatou Dao, a rassuré que les autres bénéficiaires recevront leur cheque après cette cérémonie de remise symbolique.
Les bénéficiaires sont des porteurs de projet ou des personnes qui ont déjà une entreprise qu’ils veulent faire agrandir. Benjamine Konombo est l’une des premières personnes a avoir reçu son chèque. La jeune dame qui fait de la location de matériels (chaises, bâches) a indiqué qu’elle pourra maintenant agrandir son champs d’action avec les 5 000 000 F CFA qu’elle a reçu. Elle a affirmé que les délais de remboursement qui les sont fixés seront respectés.
Le coordonnateur du PSUT, Olivier Sawadogo, a invité les bénéficiaires à mettre tout en œuvre pour honorer leur engagement et faire fructifier leurs affaires. Allant de 1 500 000 F à 5 000 000, les chèques remis par la FAPE s’inscrit dans le cadre du financement de la phase 1 du PSUT.
Dans le cadre de ce projet, ce sont 7 milliards de F CFA qui ont été mobilisés. Cette somme est réparti entre quatre fonds d’appui dont le fond d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ), le fond d’appui au secteur informel(FASI), le fond burkinabè de développement économique et social (FBDES) ainsi que le fond d’appui à la promotion de l’emploi(FAPE). L’argent prêté lors de cette cérémonie à une durée de remboursement qui varie en fonction du secteur d’activité du bénéficiaire. Elle fluctue de deux à cinq ans.
Moussa Sareba
Infofaso.net