La 8eme législature a été installée le 28 décembre 2020, le groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement marque donc l’arrêt ce 31 mai pour faire le bilan des activités qu’il a mené. Les députés de l’UPC ont aussi donné leur point de vue sur l’état défectueux des infrastructures.
Le vice-président groupe parlementaire (GP) de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a réagi sur l’effondrement des infrastructures. «En tant que parlementaire, on a mal de constater qu’il y a des infrastructures qui sont mal exécutées et qui s’écroulent dès que la saison des pluies commence. Vous comprenez que, nous en tant que parlementaire, on ne peut qu’interpeller le gouvernement et attirer l’attention de ceux qui sont en charge du ministère des infrastructures et c’est ce que nous faisons. Je pense qu’on ne peut rien reprocher à nos textes, quand on prend la réglementation sur la commande publique, les textes sont très claires, peut être qu’on ne les applique pas suffisamment pour pouvoir situer les responsabilités », dit-il.
Pour le vice-président du GP de l’UPC, il doit avoir un problème au niveau de la passation du marché, l’exécution et du contrôle d’une infrastructure. Il pense que l’accent doit être mis sur le contrôle, « si on ne renforce pas le contrôle, on ne va pas s’en sortir ».
« Nous disons simplement que nous ne regrettons pas d’être dans la majorité présidentielle »
« Je ne vois pas le premier ministre en train d’exposer devant tout le monde la stratégie de l’Etat sur le terrorisme. A la minute près, nos ennemis auront l’information. On ne peut pas dire qu’il n’y pas de stratégie mais, on ne peut pas le dire devant tout le monde pour des raisons sécuritaire », poursuit le vice-président du GP de l’UPC par rapport au discours du premier ministre Christophe Dabiré le 20 mai 2021.
L’Union pour le progrès et le changement affirme ne pas regretter leur choix de rejoindre la majorité. « Nous sommes satisfaits d’être dans la majorité présidentielle dans la mesure où notre patron est en charge d’un dossier assez lourd. Nous disons simplement que nous ne regrettons pas d’être dans la majorité présidentielle », a indiqué Diemdioda Amadou Dicko, président du GP de l’UPC.
« Les burkinabè doivent s’unir davantage pour travailler à la stabilité, la paix et la sécurité »
Pour Diemdioda Amadou Dicko, en politique, le verbe ne suffit plus, il faut un matériel. « C’est cette tendance qu’il faut forcément inverser sinon je me demande comment vous jeunesse, vous allez cotisez un jour pour arriver à l’Assemblée nationale. Si ça continue, vous n’allez pas aller à l’Assemblée nationale ».
L’Union pour le progrès et le changement s’inscrit dans une dynamique d’action commune afin de poursuivre le développement du pays. « Nous avons décidé de travailler pour l’union et l’entente des burkinabè pour faire avancer les choses. Après les élections, nous devons regarder dans la même direction et voir ce qui arrange le pays. Les burkinabè doivent savoir que nous traversons une étape difficile et s’unir davantage pour travailler à la stabilité, la paix et la sécurité afin d’amorcer le vrai développement pour la nation », a déclaré le groupe parlementaire.
Le groupe parlementaire a participé à des sessions ordinaire et extraordinaire. Au cours de la 1ere session ordinaire de l’année 2021, 30 projets de lois ont été soumis pour approbation. 21 de ses 30 projets sont des ratifications d’ordonnances de prêts et de dons qui ont tous reçu le quitus du groupe parlementaire UPC.
Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net