Rencontre ce vendredi 27 novembre 2015 des membres du Réseau africain Jeunesse, Santé et développement (RAJS). Ordre du jour, analyse des programmes des partis politiques en vue d’en signaler les irrégularités et les manquements pour la prospérité de la jeunesse, fer de lance de la société burkinabè.
Analyser les programmes politiques des candidats pour la présidentielle, les législatives et même les municipales, c’est ce à quoi s’attellent les membres du réseau africain Jeunesse, Santé et développement (RAJS) section Burkina. C’est un forum des jeunes pour passer au peigne fin tous les programmes politiques des partis, d’en déceler les imperfections, relever les failles, trouver les actions entreprises en faveur des jeunes burkinabè en vue de faire un plaidoyer auprès des différents candidats pour une prise en compte des préoccupations de la jeunesse. Pour Aïcha Ouédraogo, chargé du présent projet, « Tous ces jeunes sont des juristes citoyens issus de différentes couches de la société. Nous avons remarqué que beaucoup de partis politiques font des programmes qui ne tiennent pas compte des préoccupations des jeunes en matière d’éducation, de santé, d’emploi. Nous avons donc décidé d’organiser ce forum pour déceler les faiblesses dans les programmes des partis et ce soir, nous allons rencontrer les différents partis pour leur exposer nos inquiétudes et leur proposer des actions à prendre en compte pour améliorer leurs programme pour une jeunesse plus prospère».
Le RAJS est engagé pour un suivi du programme des candidats élus
Pour Armelle Ouédraogo, membre du réseau, « le RAJS ne dispose pas de la force pour contraindre un parti à respecter ses engagements ni pour imposer quoi que ce soit à un parti ». Il s’agit donc de suggestions, pour une prise de conscience des préoccupations de la jeunesse, une jeunesse éprouvée en quête d’avenir et de repères dans une société qui lui a ôté tous ces privilèges. Ce forum entre dans le cadre du projet de renforcement de la participation citoyenne et paisible des jeunes et des femmes aux élections couplées 2015, un projet financé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Avec la province du Kadiogo, du Houet et de la Comoé, ce sont trois provinces que prend en charge le projet avec pour objectif majeur de former des ‘’jeunes ambassadeurs’’ pour le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des programmes politiques au Burkina Faso. Pour ces jeunes, la jeunesse est le socle du développement du Burkina Faso et ne saurait en aucun cas être occultée ni oubliée. Le mot d’ordre envers les politiques est donc lancé : Leaders politiques, respectez vos engagements en faveur de la jeunesse !
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