Le PRIT-LANAYA et le PNDS étaient face à la presse à l’occasion de leur traditionnelle communication hebdomadaire. Les deux présidents de ces partis politiques ont exprimé leur opinion vis-à-vis du rapport du Mouvement Burkinabè des droits Humains et des Peuples, publié le 13 mars dernier.
« L’Opposition ne dispose pas d’éléments pour conforter ou rejeter le rapport du MBDHP » déclare Mamadou Kabré président du PRIT-Lanaya. C’est pourquoi « elle souscrit à l’idée du gouvernement d’ouvrir une enquête pour savoir ce qui s’est passé ».
Marquant son soutien aux forces de défense et de sécurité, les partis de l’opposition affirment tout de même être contre « toute exécution sommaire ou extrajudiciaire » car disent-ils, cela « comporte des risques énormes d’erreurs, et peut être utilisé comme instrument de règlement de compte (…) or aucun citoyen n’est protégé contre un complot ou règlement de compte, de la part d’un ennemie, d’un concurrent ou d’un adversaire ».
Mais selon Mamadou Kabré « si le Mouvement Burkinabè des droit humains et des peuples a demandé une enquête d’une commission internationale, c’est parce qu’il n’a pas confiance au gouvernement. Si ce dernier veut montrer patte blanche, qu’il fasse son enquête, et si ce qui est dit, est juste il n’y aura pas de débat ».
Ange L. Jordan MEDA
Infowakat.net