Des violences entre les membres des ethnies Teke et Yaka, ont fait au moins 31 personnes tuées dans la nuit de lundi à mardi, dans l’ouest de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris de la presse Congolaise. Des maisons ont également été incendiées.
Les autorités du pays avaient avancé un bilan de « plus de 35 morts dont massivement des femmes et des enfants ». Le village a été « effacé de la carte, les assaillants ont incendié presque toutes les habitations sans être inquiétés », a regretté Guy Musomo un député de la localité dont les propos sont relayés par le site d’information en ligne Actualité.cd. Les affrontements ont eu lieu dans le village Fadiaka, du territoire de Kwamouth, dans la province de Mai-Ndombe.
Un membre de la société civile a, pour sa part, noté qu’il y a eu affrontement entre les deux tribus Yaka et Teke dont les victimes sont de parts et d’autres. La presse locale précise que les Teke, qui s’estiment autochtones contre les « Yaka », menacent de vider les localités occupées par les Yaka. A l’origine des conflits, la surtaxation des Yaka par les autorités coutumières Teke, précise-t-on. « Le conflit porte sur l’occupation des terres et les pouvoirs traditionnels ».
Selon le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme, les violences communautaires dans le territoire de Kwamouth avaient au moins fait 535 morts et plus de 100 autres blessées dans des conflits similaires en décembre 2018. Pour le cas récent, près de 70 personnes ont été tuées depuis le début des violences fin juillet 2022.
Yussef SAID
Infowakat.net