Le mardi 29 novembre 2016, a eu lieu sous les appâtâmes du gouvernorat des Hauts-Bassins, une rencontre entre le ministre d’état, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré et le Dozos de l’Ouest du Burkina. L’objectif de cette rencontre était d’apporter un éclairage à propos de certains sujets qui préoccupaient les dozos.
Venus de diverses provinces telles que la Bougouriba, le Poni la Comoé le Kénédougou, le Houet, des provinces de la Boucle du Mouhoun, les Dozos se sont rassemblés autour de leur ministre de tutelle, Simon Compaoré afin de prêter une oreille attentive au sujet de quelques préoccupations qui assaillent leur milieu. Il s’agit de la rumeur faisant état d’une obligation donnée par le gouvernement pour installer les koglwéogo dans l’ouest du Burkina.
A ce sujet, le ministre d’Etat Simon Compaoré a été clair. Il n’a jamais obligé une personne à adhérer à l’association des koglwéogo. « Les koglwéogo sont une association et ceux qui veulent y adhérer sont libres de le faire. Ce n’est pas une émanation de l’Etat, pourquoi il va obliger quelqu’un à y adhérer » a dit le ministre Simon Compaoré. Les Dozos ne sont pas prêts à installer les kolgwéogo dans leurs régions et ils l’ont fait savoir à plusieurs reprises lors de leurs rencontres avec les autorités coutumières de
Dioulassoba. Simon Compaoré a éclairé la lanterne de tous les participants et ce qu’il faut retenir c’est qu’il est clair que ce n’est pas l’Etat qui a ordonné l’ installation des koglwéogo dans l’ouest du Burkina.
Si cette inquiétude est levée, il n’en demeure pas moins que dans certaines localités, les koglwéogo ont déjà été installés. Pour Blaise Sanou, président de la confrérie des dozos et un autre responsable « cela constitue un grand souci ». « Que faire ?» se demandent-ils.
Il faut noter qu’à cette rencontre, les autorités administratives régionales ont participé. Elles ont suivi avec attention tout ce qu’a dit le ministre. C’est à elles que quitus a été donné de poursuivre la réflexion, le ministre ayant repris son avion pour Ouagadougou.
Emmanuel Sombié
infowakat.net