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Régulation routière : Il ne faut pas que la police municipale oublie sa mission

La circulation dans les zones urbaines, principalement dans la capitale burkinabè, reste et demeure un malaise pour bon nombre des usagers. C’est le lieu de féliciter la police nationale et municipale qui abattent conjointement, jour et nuit, de gros efforts pour rendre fluide le trafic routier dans toutes les zones urbaines. L’arbre ne doit pas cacher la forêt. Il ne faut donc pas que la police se détourne de sa mission principale qui est de veiller à la sécurité des biens et des populations sur tout le territoire burkinabè.

La police municipale abat de gros efforts dans les zones urbaines, surtout en ce qui concerne la section régulation routière. Vu la montée en puissance de l’incivisme depuis l’insurrection populaire d’octobre 2014, l’intolérance en circulation est monnaie courante et les Burkinabè se doivent de tirer leur chapeau à tous les policiers du pays. Ces efforts doivent être reconnus et appréciés à leur juste valeur. Nos policiers doivent tous les jours faire face à l’excès de vitesse de certains citoyens, mais aussi aux différentes injures proférées par des inciviques, portant ainsi atteinte à leur intégrité morale. C’est dire que les policiers ont du pain sur la planche.  C’est le lieu de saluer les agents VADS (Volontaire Adjoint de Sécurité) qui soutiennent la police dans cette tâche.

Malgré les efforts de la police, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. En effet, la police, principalement celle municipale à Ouagadougou, fait beaucoup parler d’elle-même de façon négative. Le hic est qu’elle tend à se détourner aujourd’hui de sa mission principale en s’adonnant plus aux rackets. La question de la régulation routière est souvent perçue comme un alibi pour la police afin d’atteindre ses fins de racket. En réalité, au lieu de se positionner dans les lieus où le feu tricolore fait souvent défaut afin d’œuvrer à la fluidité de la circulation, voici nos braves policiers, qui choisissent le plus souvent les lieux stratégiques, où le feu marche très bien, pour stopper les usagers inciviques afin de leur extirper de leur maigre ressources.

Les feux qui ont une panne sont dans ce sens laissés aux agents des VADS, à des personnes de bonnes volontés ou au pire des cas, aux usagers eux-mêmes, qui sont le plus souvent frappés par l’embouteillage. C’est le lieu de féliciter tous les jeunes qui se portent volontaires pour apporter une certaine lueur dans la fluidification de la circulation. Sur l’Avenu Charles De Gaule, précisément au feu du nouveau goudron de Wemtenga, ainsi qu’au feu de l’Université de Ouagadougou, nous avons admiré la bonne foi de certains jeunes, qui sont sans emplois, sifflet à la bouche, et régulaient la circulation comme s’ils y avaient été formés. Pendant ce temps, au feu du Musée National, où le feu fonctionnait sans problème, voici nos braves policiers municipaux salariés, qui ont pris position pour attendre les inciviques au tournant.

C’est le lieu d’interpeller une fois de plus l’Etat, surtout le ministère en charge de la sécurité de bien vouloir rendre fonctionnel sa Police des Polices qui avait été créée pour lutter contre les rackets.

Armand Kinda

Infowakat.net

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1 commentaire

NAZ 20 juillet 2017 at 10 h 24 min

la police municipale à chaque sortie cherche à se remplir les poches seulement. Il commence par te demander tu dis quoi? tout en tenant leurs papions faisant semblant d’écrire quelque chose.ces éléments me font pitiés.

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