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Répression de la criminalité : Un atelier pour renforcer les capacités des magistrats et les OPJ

Le ministère de la justice tient à Ouagadougou, du 31 janvier au 2 février prochain, un atelier de renforcement des capacités des magistrats et des officiers de police judiciaire du Burkina Faso, du mali et du Niger pour une gestion commune plus efficace des dossiers. Cet atelier, financé par la France, se veut un cadre d’échange et de partage d’expériences des experts venus des 3 pays de la sous-région ainsi que de la France.

Réné BAGORO, Ministre de la Justice et des Droits humains

Vaincre le crime transnational organisé et le terrorisme sous toutes ses formes, réprimer pénalement cette forme de criminalité aux effets néfastes. Tels sont les mobiles qui ont guidé la réalisation de ce présent atelier organisé par le ministère de la justice en collaboration avec la France.

Selon le ministre de la justice et des Droits humains, Réné Bagoro,  les enquêteurs et les magistrats se doivent de connaitre les organisations criminelles qui sévissent dans la sous-région, de comprendre également les mécanismes qui sous-tendent leurs actions, de maitriser parfaitement les incriminations juridiques et le processus de recherche des preuves propres à rendre plus efficace la lutte contre la criminalité transfrontalière organisée et à optimiser son traitement judiciaire.

Cependant, pense-t-il que cet atelier permettra d’organiser la rencontre de magistrats et de policiers de trois pays de la zone du projet d’Appui à la Coopération Transfrontalière dans le Sahel, dans le but de promouvoir, dit-il, « l’entraide pénale internationale ».

Nicolas GROPER, premier conseiller à l’ambassade de France au Burkina Faso

Ce séminaire réuni donc des experts, des magistrats  et des Officiers de la Police Judiciaire (OPJ) du Mali, du Niger et du Burkina Faso avec des experts français en vue d’un partage d’expériences sur la lutte contre la criminalité transfrontalière.

A en croire le ministre, les crimes se commettent partout. Et l’on peut même commettre un crime dans un pays donné et aller se réfugier dans un autre pays. C’est dire, selon lui, qu’ « aucun pays ne peut, quel que soit ses compétences, venir à bout de ce fléau ». Pour ce faire, René BAGORO a indiqué que seule la mutualisation des efforts  pourra aider les pays à endiguer ce fléau.

Pour Nicolas GROPER, Représentant de l’Ambassadeur français à ce séminaire, cet atelier s’inscrit dans un projet plus vaste, dit-il, qui est l’Appui à la Coopération Transfrontalière au Sahel (ACTS) qui a pour vocation d’aider le Burkina Faso, le Mali et le Niger à travailler davantage ensemble notamment dans la lutte contre criminalité organisée. Il a rassuré que la France ne ménagera aucun effort pour toujours accompagner le Burkina Faso dans cette lutte commune.

Armand Kinda

Infowakat.net

 

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