<<Nous aurions souhaité dans le cadre de notre coopération avec l’armée française avoir des meilleures résultats que nous n’en avons, cet échec relatif, c’est notre échecs à nous tous >>, se sont là les propos du président nouvellement élu au Niger lors d’une interview avec RFI ce 29 mars 2021.
Pour le nouveau président du Niger Mohamed Bazoum, un retrait partiel de la France n’aura pas de grand effet sur le cours de la situation et sur le rapport de force du moment dans la mesure où elle maintiendrait le dispositif aérien. Il explique, « l’armée française n’est pas impliquée physiquement au sol contre le djihadiste. Le concept des opérations telles que menées procédant d’une manière à faire le maximum d’économie en vie humaine a dicté un comportement à l’armée française et qui fait que même si certains effectifs sont retirés cela n’aura pas d’impact sur le terrain. L’impact sera davantage symbolique et politique qu’opérationnel ».
Pas de négociation avec les terroristes !
Contrairement au mali, Le président du Niger n’est pas dans la logique de négocier avec les terroristes qui attaque son pays.
Il affirme que les réalités sont différentes dans les deux pays et qu’il ne faut pas comparer. « Nous ne pourrions pas envisager quelques dialogues que ce soit dans la mesure où vous n’avez pas un seul chef djihadiste nigérien, une seule base de djihadiste sur notre territoire et vous n’avez jamais entendu une quelconque déclaration d’un acteur majeur qui fasse allusion au Niger à la gouvernance à l’œuvre dans ce pays et qui pose quelque problème que ce soit », a-t-il dit.
Pour le président du Niger, les terroristes à la tête de l’EIGS sont originaires du Maghreb qui font le djihadisme au Mali et qui font des incursions au Niger. Ainsi, pas question de discuter avec des personnes ‘‘étrangères’’.
Ketsia WANE
Infowakat.net