Conformément aux dispositions réglementaires des procédures de vote, le député du Mouvement pour le Peuple et le Progrès (MPP), Salif Diallo, a été élu président de la nouvelle assemblée ce mercredi 30 décembre 2015. Il devance ainsi son rival Adama Sosso de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) avec 78 voix contre 43.
La séance a été présidée par le député Lompo Kourouboundou René, doyen en âge du nouveau parlement, né le 31 décembre 1948. Et ce, en raison du désistement de deux autres plus âgés, pour des raisons de santé et de convenances personnelles. Il a été assisté des deux plus jeunes du parlement: Dalla Blaise, né en 1982 et Disssa Boureima, né en 1981 ; agissant en qualité de secrétaires de séance. Précisons que la validation du mandat des députés de la 7e législature a été faite par acclamation lors de l’appel nominal des députés. L’on note 2 absences : celles de Tall Amadou, et Bayiri Lamine, tous deux inculpés pour affaires les concernant.
Aussi élu, le nouveau président du parlement burkinabè a invité ses camarades députés à travailler de sorte à contrôler l’action gouvernementale vers les besoins populaires. « Au-delà de nos partis politiques, nos religions ou appartenances ethniques, nous sommes tous fils et filles de ce pays », a-t-il martelé. Pour Salif Diallo, « cette assemblée doit être celle de la majorité pauvre qui représente plus de 46% ». Il a de ce fait, rappelé les missions d’un député à savoir : le contrôle de l’impôt, le vote des lois et le contrôle de l’action gouvernementale. Des missions qui, selon lui, « doivent être conformes à la volonté populaire ».
Infofaso.net
Noufou Ouédraogo
