Au Burkina Faso tout comme partout dans le monde, les stupéfiants sont beaucoup consommés. Ils sont nombreux ces jeunes à travers le monde qui tombent sous le coup de ces stupéfiants. Pourtant leur consommation n’est pas sans conséquences sur leur santé et sur l’environnement dans lequel ils évoluent. Pour en savoir davantage, le docteur Rachid OUEDRAOGO, psychiatre-addictologue au CHU de Yalgado s’est prononcé sur ce sujet dans une interview accordée à notre confrère de l’Observateur Paalga.
Plusieurs types de drogues circulent au Burkina Faso, parmi lesquelles on retrouve le tabac, la caféine, le cannabis, et la cocaïne.
Les drogues dans toute leur diversité ont chacune un impact, même indirect sur la santé des consommateurs.
Ces effets sont fonction du type de drogue consommé. A en croire le docteur Rachid OUEDRAOGO, tous les organes du corps peuvent être atteints. Il y a par exemple les cancers ou infections du cœur, des poumons, des reins, du foie, du cerveau, etc. En outre, certaines drogues, « entraînent l’hypofertilité, la stérilité, l’impuissance sexuelle, ou des malformations du fœtus et un retard de croissance de l’enfant, poursuit le psychiatre-addictologue. En plus de ces conséquences, des troubles de la cognition et psychiatrique peuvent survenir avec la prise de drogues.
Au Burkina, bien qu’il ne manque pas de structures prenant en charge les personnes souffrant d’addiction, elles sont néanmoins de l’avis de Rachid OUEDRAOGO insuffisantes pour permettre une prise en charge adéquate des personnes souffrantes. Pour se protéger contre des risques d’addiction aux drogues, le psychiatre-addictologue à Yalgado n’a pas manqué de prodiguer quelques conseils. A cet effet, il invite les consommateurs à consulter un spécialiste en addictologie pour les aider à sortir de cette dépendance aux drogues.
Il invite par ailleurs les parents à inscrire dans la durée la prise en charge de leurs enfants qui sont sous le coup de l’addiction.
Avec l’observateur Paalga
Siaka CISSE (stagiaire)
Infowakat.net