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Santé reproductive : un plaidoyer chez les députés pour avoir plus de moyens

L’association SOS/Jeunesse et Défis est allée à l’assemblée nationale ce 25 octobre 2019 pour plaider auprès de la commission genre, action sociale. L’objectif du plaidoyer, c’est de sensibiliser la commission santé de l’assemblée nationale sur les questions de financement de la planification familiale et de la santé reproductive.

Pour le directeur exécutif de SOS/JD, Harouna Ouédraogo, ce plaidoyer à l’endroit de la commission santé, genre et action sociale vise à avoir le soutien des députés pour le maintien du budget alloué à la planification familiale. « Le Burkina Faso fait partie des engagements FP20/20. C’est pour que cette commission-là puisse être un allié pour nous afin de soutenir le respect de l’engagement », dit-il.
« Nous attendons qu’elle puisse plaider lors de la session budgétaire au maintien du montant qui est inscrit dans la loi de finance et si possible plaider pour son augmentation. Ils ont déjà désigné un point focal pour faciliter le suivi », ajoute-t-il.

La difficulté pour l’association concernant l’engagement du Burkina Faso, est que le montant alloué a connu une baisse. « En 2018, ils avaient prévu 800 millions pour l’achat des produits contraceptifs et en 2019, il y a eu une baisse qui nous a ramené à 700 millions. Cette décroissance induit au même moment le non-respect de l’engagement qui était de 10% (du Budget). Nous avons voulu plaider pour que la planification familiale puisse être inscrite dans le budget citoyen, ce qui va permettre d’avoir une ampleur et une importance dans la vie sociale », explique Harouna Ouédraogo.

« On est dans un contexte global ou tout est prioritaire mais, pour la planification familiale, on a des données probantes qui nous permettent d’établir un lien direct entre la planification familiale et la population. Nous savons par ailleurs qu’ actuellement avons 330 décès maternels et 100 milles naissances vivantes. C’est énormes. Aujourd’hui tout le monde est d’accord pour dire qu’une femme nr doit pas mourir en donnant la vie. Nous avons la preuve que la planification permet de réduire ce ratio de 30% donc c’est une grande opportunité pour faire en sorte que des femmes puissent avoir accès à des services qui les empêchent de mourir en voulant donner la vie », affirme le médecin, Ida Sanou du ministère de la santé.

Pour Salimata, Konaté/ Ouattara, députée de l’assemblée nationale, présidente de la commission genre, action sociale et santé , le rôle de l’assemblée est d’intervenir auprès des autorités et de mener le plaidoyer afin que l’engagement soit respecté.

Il s’agit aussi pour la commission de voir si l’engagement est pris en compte dans le budget et si ce n’est pas le cas, que cet engagement soit examiné avec le plus grand sérieux afin que les objectifs escomptés puissent tenir.

Levi Jordan MEDA
Infowakat.net

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