Le Réseau africain jeunesse santé et développement au Burkina Faso (RAJS/BF) en coalition avec d’autres associations œuvrant dans la promotion de la santé de la reproduction a organisé le samedi 20 février 2016, à Ouagadougou, un cross populaire dont le thème était : « Je cours pour la santé sexuelle et de la reproduction des adolescents et la planification familiale ».
Ils étaient nombreux les jeunes scolaires et universitaires à participer au cross populaire en faveur de la santé sexuelle et reproductive et de la planification familiale, initié par le RAJS/BF et d’autres associations agissant dans le même domaine que sont le SOS/JD, l’ABBEF, l’APAC, l’AFJ/BF, l’URCB et l’AJC/PD.
Patronné par le ministère de la Santé et le ministère de la jeunesse, parrainé par la représentante résidente de l’UNFPA au Burkina Faso et financé par Planned parenthood federation of america (PPFA), ce cross populaire visait trois principaux objectifs.
Premièrement, imprégner plus de 5000 jeunes, des questions de la santé sexuelle et reproductive et de la planification familiale, ensuite, sensibiliser ces participants au cross sur ces questions et profiter du cadre, pour interpeller les autorités et les populations sur les défis de la santé sexuelle et reproductive des jeunes et de la planification familiale.
« C’est un cross de plaidoyer pour interpeller la population et les autorités et surtout, susciter l’engagement des jeunes pour une meilleur sexualité », a confié le coordonnateur du RAJS/BF, Bélélé Joseph Ido.
Ainsi, il a indiqué que cette activité s’inscrit dans le cadre de la campagne de communication : « 1 000 000 de voix pour la planification familiale et la santé de la reproduction » qu’ils ont initié.
A cette occasion, les jeunes ont remis un mémorandum qui contient tous leurs doléances en ce qui concerne leur accès à une sexualité saine, au ministère de la santé.
Comme doléances, les jeunes demandent entre autres, une intégration des questions de la santé sexuelle et reproductive dans les curricula scolaires, une réduction des prix des méthodes de planification familiale, une vulgarisation et un meilleur équipements des centres d’écoute pour jeunes.
A cet effet, le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Lucien Jean-Claude Kargoudou, a rassuré que son département ne ménagera aucun effort pour répondre à ces doléances.
Nadège Compaoré
Infofaso.net