Le comité permanent inter-états de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS) a démarré un atelier de travail dans le but de réduire les risques des pesticides tout en développant une agriculture de qualité. La cérémonie d’ouverture a eu lieu le mercredi 02 mars 2016 à Ouagadougou et a regroupé certaines institutions d’intégration sous régionales et mondiales.
Les institutions d’intégration sous régionales tel que le comité permanent inter- états de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS), la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’union économique et monétaire Ouest-Africaine ont lancé officiellement le démarrage du projet « Pest and pesticide management and west Africa » le mardi 02 mars à Ouagadougou.
Il est soutenu par l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le fond pour l’environnement mondiale (FEM) et vise à améliorer la gestion des pesticides et des ravageurs des cultures en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Le Burkina Faso, le Cap Vert, la Gambie, la Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad sont les 9 pays directement impliqués.
Le projet s’étendra sur 4ans et les résultats attendus sont l’élimination de 850 tonnes de pesticides obsolètes et la dépollution des sites contaminés par les pesticides, la mise en place d’un mécanisme régional pour la gestion durable des emballages vides et la promotion de méthode alternative aux pesticides chimiques et conventionnels. Selon le représentant du FEM, Ibrahim Sow, les fonds mobilisés pour ce projet s’élève à hauteur d’environ 42 milliards de franc cfa et a été cofinancé par la FAO, le FEM, l’UEMOA, la CEDEAO et le CILSS.
Bayala Marina
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