L’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a procédé au lancement technique du projet GCP/RAF/502/ITA ce mardi 14 juin 2016 à Ouagadougou. Ce projet soutient la réduction progressive de la trypanosomose qui touche une grande partie de la population animale en Afrique Subsaharienne.
C’est environ 600 millions de F CFA qu’a mobilisé la deuxième phase du projet GCP/RAF/502/ITA intitulé : « Améliorer la sécurité alimentaire en Afrique Sub-saharienne en soutenant la réduction progressive de la trypanosomose transmise par les tsé-tsé dans le cadre du NEPAD – phase 2 ». Ce financement a été apporté par la coopération Italienne. La cérémonie d’ouverture pour la mise en œuvre de ce projet a eu lieu ce mardi 14 juin à Ouagadougou. Les pays participants sont le Mali, l’Ouganda, le Kenya, le Ghana et l’Ethiopie. Plusieurs experts du domaine, représentants des programmes respectifs, du Bureau PATTEC de l’union Afrique, de la FAO, de l’OMS et de l’AIEA ont aussi été conviés. Cet atelier technique de lancement de 2 jours suivi de visite de terrain.
Le représentant de la FAO, Aristide Ongone Obame a affirmé que ce projet vise à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté dans les zones rurales infestées en Afrique Sub-saharienne des pays impliqués. Prévu sur une période de 15 mois, il ciblera des outils d’aide, en vue de mieux identifier les priorités et les stratégies d’intervention, d’amélioration de la santé humaine et animale, de la productivité animale et du bien-être social. M. le représentant de la FAO a précisé qu’une approche concertée sera privilégiée pour créer une synergie d’action entre les acteurs de la santé humaine, de la santé animale, les entomologistes, les géographes, les socio-économistes et la population bénéficiaire.
Selon lui, la trypanosomose est une maladie qui constitue un obstacle majeur au développement socio-économique dans environ 38 pays affectés de l’Afrique Subsaharienne. Cette maladie provoque de la souffrance humaine considérable, une perte en produit agricole et en revues monétaires, et participe à l’insécurité alimentaire. Il a déclaré que cette maladie occupe approximativement 9 millions de km2 des zones humides et subhumides, représentant environ 39% des terres agricoles dans ces zones.
Le représentant du ministre des ressources animales, Dr Ilberido Dominique a choisi l’occasion pour remercier les partenaires du Burkina qui ont connu l’intérêt et les impacts du projet et ont souhaité accompagner toujours le pays à la lutte contre la mouche tsé-tsé qui cause d’énorme dégât dans le cheptel au Burkina.
Marina Bayala
Infowakat.net