Un atelier de restitution de l’étude des diagnostics sur les risques, les vulnérabilités et la priorisation des actions de réponse au niveau de la zone frontalière du Liptako-Gourma se tient du 18 au 20 février 2019.
« Le rapport met en lumière les multiples risques, les vulnérabilités et leurs interactions auxquelles la région du Liptako-Gourma est confrontée et les capacités de résilience qu’elle renferme ».
L’objectif de cette étude est d’encourager une planification commune des interventions humanitaires, de développement et de sécurité. Et aussi assurer une réponse coordonnée à la crise multi facteurs qui sévit dans la région du Liptako-Gourma. En effet, cette zone est appelée épicentre de la crise sécuritaire. C’est une zone qui est soumise à des attaques perpétuelles des terroristes, de la criminalité organisée, et des trafics multiformes de tous genres.
Au cours de cet atelier de restitution, « des recommandations seront faites à partir des résultats obtenus afin de venir à bout des causes profondes de la crise que traverse la région et renforcer les actifs de résilience dont elle dispose », explique Robert Sidiki Toé représentant du ministre de tutelle de l’Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma (ALG).
L’étude a été menée par une agence onusienne au Tchad en collaboration avec l’Organisation pour la coopération et du développement économique (OCDE).
L’Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma (ALG) regroupe le Burina Faso, le Niger et le Mali. A sa création en 1970, elle ne s’occupait que des questions de développement.
Mais vu le contexte actuel, l’organisation a décidé à sa 2e session conférence tenue en janvier 2017, d’étendre ses domaines d’intervention à la sécurité. Ainsi, ALG s’inscrit désormais dans le continuum « sécurité et développement ».
Nafisiatou Vebama
Infowakat.net