Au Mali, le gouvernement du président Assimi Goïta a demandé la révision de l’accord milliaire entre le Mali et la France. Cette demande est intervenue depuis décembre 2021. Selon un confrère d’un média français, il s’agit d’un traité qui a été signé depuis l’opération SERVAL au Mali.
Ce traité a été signé depuis 2014, et au fil des années, ce traité a connu des amendements avec les différentes forces françaises qui se sont établies au Mali. D’après des sources malienne et française, l’information de demande de révision de l’accord est corroborée. En effet pour le ministre des affaires étrangères malien, les closes de l’accord étaient en contradiction avec la constitution malienne.
A titre illustratif, relayé par le confrère, il est notifié l’interdiction de survol de l’espace aérien de certaines localités ; une interdiction dont la France dit ne pas se reconnaître. « Il y a des accords de déconfliction ou de coordination pour que quand il y a un avion malien dans l’air, qu’i il n’y ait pas de collision avec un avion Français ; il faut qu’ils se parlent lorsqu’il y a des opérations en cours » a expliqué Wassim Nasr, journaliste France 24 spécialiste des mouvements terroristes.
Des dires du porte parole de la MINUSMA cité par Wassim Nasr, cette déclaration a suscité un impact, car dit-il, leur avions sont clouées au sol depuis le vendredi. A noter que les opérations de sécurisation prennent aussi en compte les escortes de personnalités du pays.
Du côté de l’armée française, Barkhane, eux par contre disent ne pas subir les retombées de la décision, car leurs opérations de poursuivent et les avions sont toujours en mouvement. « Les opérations Française continuent ; il y a eu plus de 30 vols au profit des FAMA MINUSMA et de l’armée du Niger (…) ». Pour Wassim Nasr, c’est l’armée malienne qui paye le prix de la déclaration.
NBK
Infowakat.net