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Sécurité : les braqueurs d’orange money sous les verrous

Le service régional de la police judiciaire du centre vient de mettre la main sur un réseau de malfrats spécialisés dans les vols à mains armés. Composé en partie d’anciens rebelles venus de pays voisins, ces individus opéraient sur toute l’étendue du territoire burkinabè, allant des boutiques « orange money » aux sites aurifères.

« Employé de commerce ou orpailleur », tels sont les alibis fréquents que servent ces malfrats pour justifier les butins qu’ils transportent par devers eux. Selon les explications du commissaire Sayibou GALBANE, quelques éléments de la bande ont été mis aux arrêts suite à leur dernier forfait datant du 22 janvier 2019, où aux « environs de 20h, armés de kalachnikov et de pistolet automatique », avaient blessé par balle monsieur Hamidou OUEDRAOGO et emporter plus de vingt millions de sa boutique Orange money.
« Six jours après, l’un des présumés auteurs du nom de Joseph Yemdaogo BONKOUNGOU, employé de commerce » avait été interpellé par une équipe de la Brigade anti-criminalité.

Les investigations ont permis d’identifier les « principaux membres du gang » poursuit le commissaire. Suite à « une longue traque, le nommé Idrissa ILBOUDO, alias commandant djin-djin ancien combattant dans la rébellion ivoirienne en 2002 a été interpellé ».
Le mode opératoire de ces individus très organisé consistait à repérer « à l’aide d’indiques, les boutiques orange money où il y a beaucoup d’argent. Ils viennent faire des dépôts dans la boutique ciblée pour se rassurer de leurs informations, et retirent leurs argents tout de suite dans la boutique la plus proche. Ensuite ils appellent le reste du groupe, qui arrive armé de kalachnikov. Si vous résistez ils vous abattent sans état d’âme et s’emparent de votre argent ».

Et « ils avaient des voitures et des motos pour leurs déplacement » avec à leurs actifs six faits répertoriés.
L’enquête est actuellement en cours et à la fin de celle-ci, « tous seront conduits devant madame le procureur du Faso, près le tribunal de grande instance de Ouagadougou ».

Mais le seul regret qu’a le commissaire c’est que l’activiste Naïm TOURE ait « foiré une partie de l’enquête avec une publication sur les réseaux sociaux qui ont fait fuir beaucoup de membres du groupe ».

Ange L. Jordan MEDA
Infowakat.net

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