Après le Mali en 2018, le Sénégal s’apprête à organiser sa présidentielle en 2019. Mais de toute évidence la barrière des parrainages récemment adoptée ne semble pas avoir freiné les ardeurs des éventuels postulants à la magistrature suprême.
En effet, ce sont, pas moins de 80 candidatures plus ou moins déclarées qui sont déjà annoncées. Dont celle du chef de l’Etat sortant, Macky Sall, élu en 2012 contre Abdoulaye Wade. Ou encore l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck et l’architecte Pierre Goudiabi…Tous décidés à tenter leurs chances.
Cette situation suscite l’inquiétude chez certains analystes qui s’interrogent ouvertement sur le bien-fondé de toutes ces prétentions. Pour eux, cela nuira forcément à la qualité des élections avec le risque, estiment-ils, que les électeurs et électrices ne se retrouvent pas au moment de faire leur choix.
A noter qu’au Mali voisin, sur la trentaine de candidatures qui avaient été initialement déposées auprès des autorités compétentes, une vingtaine avait finalement été validée.
Jules Simon
Infowakat.net