A la faveur d’un Atelier national d’évaluation organisé par la CENI, Simon Compaoré qui a présidé la cérémonie d’ouverture a dressé un bilan partiel de la mise en place des exécutifs municipaux. Selon les chiffres du ministre, beaucoup de communes ont élu les membres de leurs exécutifs.
Selon le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, à la date du dimanche 26 juin 2016, 342 communes et arrondissements ont pu mettre en place leurs bureaux de conseil municipal. Dans la vingtaine de communes restantes, il y a eu des incidents et la désignation de l’exécutif n’a pu se tenir. Ces incidents ont causé des pertes en vie humaines dans les communes de Kantchari et de Karangasso Vigué. « C’est une tâche mais qui devrait être bien circonscrite et, d’aucuns ont voulu sur cette base, ternir l’image de ce qui s’est passé.» a laissé entendre Simon Compaoré.
Par ailleurs le MATDSI a indiqué que ce mercredi 29 juin constitue le deadline pour mettre en place les organes municipaux. Passé ce délai, un rapport devrait être fait au conseil des ministres pour prendre toute mesure utile. « À l’impossible nul n’est tenu, nous voulons qu’il y ait des élections mais s’il doit y avoir mort d’homme, on va s’abstenir » a-t-il prévenu. Pour conclure, le ministre assure que le recours aux délégations spéciales est envisageable si les conditions l’exigent.
Concernant les communes de Bouroum Bouroum, Béguédo et Zogoré, le ministre d’Etat estime que la CENI a bien fait de ne pas forcer les choses. Pour rappel, du fait des violences dans ces communes, l’organe de gestion des élections a dû renoncer à organiser le scrutin dans ces communes.
Une autre information donné par le ministre, c’est la convocation des nouveaux membres des exécutifs locaux, les 10 et 11 juillet à Ouagadougou pour une formation à leur intention.
Imane Nadia
Infowakat.net