«Dans la situation du Burkina Faso, la CEDEAO doit comprendre que c’est la force majeure et l’instinct de survie qui ont justifié l’intervention du MPSR pour éviter des préjudices plus graves au Burkina Faso», affirme Evariste Konsimbo, porte parole Groupe de Citoyens d’Appui à l’Opérationnalisation de la Transition (GCAOT) ce 03 février 2022 à Ouagadougou.
Pour le Groupe de citoyens d’appui à l’opérationnalisation de la transition (GCAOT), cette institution doit accompagner le MPSR si elle se soucie du bien-être des populations du Burkina Faso.
Le GCAOT estime que Roch Marc Christian Kaboré, a été élu en 2020 avec une violation de la constitution parce que les élections ne se sont pas déroulées sur l’ensemble du territoire national, en raison de l’insécurité.
le groupe appelle la CEDEAO à:
-Apporter au pays la logistique ainsi que les moyens financiers et diplomatiques nécessaires pour combattre les groupes extrémistes.
-Soutenir l’organisation des srcutins qui marqueront la fin de la transition au Burkina Faso
-Accepter une transition répondant aux aspirations du peuple burkinabè.
Lookman Sawadogo, membre du Groupe de citoyens d’appui à l’opérationnalisation de la transition ( GCAOT) propose 3 ans pour la gestion de la transition du MPSR. « Les militaires ont pris le pouvoir, il faut leur laisser la latitude d’assumer. Il faut quitter dans ce fétichisme des dates », dit-il.
Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net