Plus que jamais, le Burkina Faso traverse une trouble socio politique et sécuritaire ces derniers temps. Cela met à rude épreuve la paix et le vivre-ensemble. Pourtant, l’instabilité conduit inéluctablement au chao. Le seul recours est la culture de la paix et le vivre-ensemble.
Aujourd’hui, le Burkina Faso traverse une crise sécuritaire mettant à nu la quiétude, la paix et le vivre-ensemble. Pour cela, il convient de consolider durablement la paix dans ce pays dit « pays des hommes intègres ». La culture de la paix et le vivre-ensemble doit être un défi à relever par les fils et filles du pays. Nul sans doute que notre Contrée connaisse des tensions communautaires de plus en plus fortes, la montée de l’extrémisme et le désengagement des jeunes. Face à cette situation, les parents, éducateurs qu’ils sont, doivent faire un écho favorable jouant un rôle dans la prévention durable des conflits à caractère violent.
Il faut une éducation qui permette aux enfant, aux jeunes d’apprendre et d’expérimenter le respect de leurs droits humains, indispensable à la réussite de la paix et du vivre-ensemble. Comme l’a démontré une étude neurologique, « les choses que l’on expérimente souvent s’enracinent profondément dans la programmation neurobiologique de nos actions. Les neurones miroirs offrent ainsi un formidable potentiel pour initier une spirale de non-violence qui devienne naturelle en expérimentant régulièrement l’action non-violente et en la percevant consciemment comme telle ».
Les Burkinabè ne doivent pas céder aux sirènes des adeptes du chaos. Nous devons être une Nation unie, soudée, solidaire, forte et ne pas nous laisser berner par les cantiques de marchands d’illusion qui ne souhaitent que de la désunion de notre patrie. En utilisant uniquement les mécanismes de violence, il arrive souvent que la réconciliation échoue et aboutisse à des violations des droits humains et encore bien pires. Il est temps de se donner la main pour un Burkina havre de paix tourné résolument vers l’avenir pour une nation unie, forte et prospère.
Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net