Pendant que de l’autre bout du monde, les hommes utilisent le temps universel (TU), les africains quant à eux, décident de « créer » ‘’l’heure africaine’’. Cette expression est très souvent employée pour caractériser le manque d’investissement des africains quant au respect des horaires établies. C’est un concept qui traduit tout simplement le temps démesuré que mobilisent les africains avant l’accomplissement d’une quelconque chose.
Les africains semblent l’avoir validé au point de le promouvoir et d’encourager sa mise en application. Mais quelle image décerne t’elle à l’Afrique ?
Le concept de « l’heure africaine » est aujourd’hui comme une identité du continent Africain. En effet, les africains sont reconnus à travers cette marque sous d’autres cieux. Être en retard, est devenu presqu’une norme pour bon nombre de personnes. La situation la plus honteuse, c’est lorsque les africains eux mêmes en sont fières !
Rare sont ces africains, qui se ‘’pointent’’ à un rendez-vous à l’heure recommandée ou exigée. Ils mettent en effet, un temps conséquent avant d’être dans les lieux.
Certains, même en étant conscient du trajet énorme qu’ils ont à parcourir pour se rendre à un évènement, restent tout de même typique. Ils ne font preuve d’aucune organisation. Ainsi donc, quand l’événement est à deux secondes de débuter, on les verra se disposer pour y aller. Pourquoi une telle mœurs ?
En outre l’une des situations horribles qu’engendre « l’heure africaine » se vit également au niveau des services. L’heure d’ouverture de certaines institutions laisse à désirer ! Sans aucun doute, il y en a qui commence leur ouverture tardivement. Derniers à venir, et premiers à repartir avant l’heure de fermeture conventionnelle.
En guise d’exemple, il y a fréquemment des postes vides au niveau de certains établissements de règlement de factures dû au retard. Cet état met en mal à l’aise les demandeurs de service qui eux sont obligés de patienter éternellement.
Peut on vouloir se développer en étant acteur et/ou promoteur du retard ? si l’Afrique d’aujourd’hui n’arrive pas à se hisser parmi les « continents alléchants », c’est aussi en partie à cause de ces attitudes médiocres qui ne font que la régresser (…).
Il faudrait un changement de mentalité véritable. Cela doit débuter par l’éducation dans les familles et dans les sociétés. Les africains doivent faire des efforts pour s’aligner avec leur temps et accomplir leur devoir afin de ne pas plus tard victimiser. Comme le dit l’anglais William Camden « qui a le temps et attend le temps, perd son temps ».
Rachid Traoré (Stagiaire)
Infowakat.net