Les gouvernements burkinabé et ivoirien se sont réunis dans le cadre de la 8e conférence du traité d’amitié et de coopération (TAC) pour d’examiner et d’adopter les résultats des travaux des experts. Ces résultats seront ensuite soumis aux deux chefs d’Etat. La cérémonie officielle d’ouverture de ce conseil conjoint est intervenue ce mardi 30 juillet 2019.
Les ministres burkinabé et ivoirien ainsi que les chefs du gouvernement des deux pays vont apprécier l’évolution des décisions et recommandations prises à la 7e conférence en 2018.
« La 8e conférence nous permet d’examiner à travers les rapports des travaux de nos experts respectifs, l’évolution des chantiers prioritaires ainsi que les actions à mener visant à renforcer les liens entre les deux pays », a rapporté le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly.
Au regard des potentialités des deux pays, le ministre ivoirien estime que chacun doit s’atteler davantage à bâtir un espace communautaire intégré. Il indique qu’il y a lieu de se féliciter de la dynamique économique forte affichée par la sous-région au cours de ces dernières années avec « un taux de croissance de 6% en moyenne par an ».
Pour le premier ministre burkinabé, Christophe Dabiré, l’amitié et la coopération sont les instruments indispensables à la réalisation des ambitions de nos populations qui aspirent au développement économique et social dans un espace intégré.
L’espace économique dispose d’importantes potentialités dans le domaine de l’agriculture, des mines, du tourisme, des transports et des TIC. Ainsi une synergie des efforts selon Amadou Gon Coulibaly, permettra de valoriser ces potentialités.
Le TAC offre également un cadre approprié pour relever les défis communs que sont la lutte contre la pauvreté, la brutalité transfrontalière, les maladies endémiques et le terrorisme.
En ce qui concerne les échanges entre les deux pays, le premier ministre ivoirien se dit heureux de constater une forte progression d’année en année. « En effet, le volume global des échanges affiche un montant passant de 256 milliards de franc CFA en 2013 à 348 milliards de francs CFA en 2018 » dit-il.
Christophe Dabiré dénote que le traité d’amitié et de coopération est le cadre privilégié de la manifestation d’une volonté commune de lever les barrières objectives, institutionnelles et légales à la communication entre les deux pays.
Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net