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Actualité

Tentative d’incendie du siège de l’UNIR/PS

Le siège de l’Union pour la Renaissance du Parti Sankariste (UNIR/PS) a couru le risque d’être incendié la nuit du 12 au 13 février 2015. Des personnes mal intentionnées auraient tenté de calciner le bâtiment abritant le siège moyennant une bouteille de liquide inflammable et du feu. Jules Ouédraogo, Secrétaire National chargé de la jeunesse, nous donne sa version des faits à travers cette mini-interview.

 

Jules OUEDRAOGO : Comme vous l’avez pu constater, notre siège a été attaqué par des individus, jusqu’à présent inconnus, dans la matinée du 13 février 2015. Ces individus ont tenté d’incendier notre siège. Jusqu’à l’heure où nous vous parlons nous pouvons dire Dieu merci, mais nous déplorons cet acte que nous qualifions de lâche et provocateur.

 

ifaso.net : Avez-vous déjà quelques prénotions qui puissent suspecter un groupe ?

 

Jules OUEDRAOGO : Vous savez très bien que depuis 1987, les parties Sankaristes ont toujours été des cibles privilégiées du régime Compaoré. De nos jours, vous avez bien su que nous avons été à l’avant-garde de tous les combats qui ont été menés ici jusqu’au départ forcé du chef de l’Etat. Ainsi, nous ne pouvons qu’avoir en tout cas un œil accusateur à l’endroit de cet ancien régime. Nous pensons qu’un constat est fait, nous prions en tout cas Dieu que les choses puissent aller dans le sens de trouver ces individus.

 

ifaso.net : Quel pourrait être, selon vous, l’objectif visé par ces individus ?

 

Jules OUEDRAOGO : Vous savez toujours très bien que c’est dans leur tentative d’intimidation, de sabotage des actions de notre partie et de la visibilité de notre leader. Mais je pense qu’à cœur vaillant rien d’impossible. On peut s’attaquer au siège, on peut bruler le siège mais je ne pense pas que cela puisse avoir une atteinte à l’intégrité des militants du parti et à l’engagement du peuple burkinabé qui veut coute que coute aujourd’hui qu’il y ait la lumière sur tous les crimes impunis depuis 1987 à nos jours. Nous pensons que c’est un acte posé par des gens qui veulent peut-être décourager les leaders et les militants mais ça vient une fois de plus nous interpeler toujours à la lutte, à la détermination pour que de tels actes ne se reproduisent plus et que tous ces individus soient mis devant les juridictions du pays.

 

ifaso.net : Y a-t-il déjà des enquêtes préliminaires qui aient déjà été engagées contre ces personnes?

 

Jules OUEDRAOGO : Il y a un constat qui est fait, nous pensons qu’au niveau de la police ce travail doit être fait ; ce qui nous pousse à les convier, à leur faire part de cet incident. Nous pensons quand même que la police va faire son travail et nous situer dans le meilleur délai.

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ifaso.net : Vous semblez suspecter l’ancien régime, mais ne pensez-vous pas que vous concurrents politiques actuels soient à même de commanditer de tels actes ?

 

Jules OUEDRAOGO : Aujourd’hui nous ne parlons pas de concurrent. Nous n’avons pas un concurrent à l’heure actuelle qui puisse vouloir, en tout cas, bruler notre siège. Même s’il y a concurrence ça doit être dans les débats des idées. Nous pensons que c’est le CDP qui était habitué à bruler des sièges, à tuer des journalistes, à assassiner des hommes intègres. De toute façon, nous ne pouvons pour le moment que de regarder cet ancien régime.

 

Propos recueillis par Jacques BOUDA et Noufou OUEDRAOGO

ifaso.net

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