En prélude à la tenue du sommet de la CEDEAO le 03 juillet prochain, qui devra se pencher sur la durée de la transition militaire au Burkina, le ministre de l’Éducation nationale, porte-parole du gouvernement a signifié les attentes du pays au sortir de ce sommet. Pour lui, la question du délai de la transition ne doit pas être celle mise en avant, mais plutôt celle de lutter efficacement contre la crise qui sévit.
« Le Burkina Faso attend de ce Sommet du dimanche, que la CEDEAO l’accompagne toujours sur le chemin que le pays a emprunté pour retrouver l’ordre constitutionnel normal, en sécurisant le territoire et en permettant aux Burkinabè d’aller le plus tôt possible aux urnes » a souligné Lionel Bilgo dans une interview accordée à RfI.
En effet le gouvernement en place a proposé une durée de 36 mois, soit 03 ans, pour la transition, un délai, qui selon la CEDEAO doit être revu à la baisse. Pour le porte-parole du gouvernement, « le Burkina Faso n’est pas arc-bouté sur la question du délai ». Pour lui, il faut mettre en avant les réalités et y apporter des solutions en lieu et place de mettre en avant la question du délai. « Il est primordial pour nous de tenir compte des réalités du terrain. Il faut éviter justement de créer des élections de façade avec un simulacre de démocratie, qui en réalité ne règlent pas les crises profondes que connaît notre pays. Si on reste focalisés sur la question du délai, ça veut dire qu’on va mettre de côté certaines réalités qui tôt ou tard, finiront par nous rattraper » s’est-il expliqué.
Le porte-parole du gouvernement a de même interpellé l’opinion internationale, à apporter une « intervention beaucoup plus massive » afin d’aider à lutter contre l’hydre terroriste que vivent le Burkina et les autres pays de la zone des trois Frontières.
Avec RFI
NBK
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