Créer une nouvelle structure représentative de tous les transporteurs, prendre l’exemple ghanéen sur la gestion du fret, améliorer les conditions de travail des chauffeurs et respecter le droit sur les libertés publiques. Telles sont les recommandations faites par le comité national de réflexion sur la problématique de la gestion du fret au Burkina. Un rapport détaillé contenant ces solutions a été remis au ministère en charge des transport ce mardi 15 janvier 2019.
Ce comité composé de « 23 syndicats et autres associations de transporteurs et de routiers » avait pour but de faire des propositions sur la « refonte globale du système de gestion de fret au départ et à destination du Burkina Faso ».
En clair, certains transporteurs et chauffeurs ne se reconnaissant pas en l’OTRAF réclament :
- la création d’une faitière représentative de tous les transporteurs et qui sera l’interlocuteur du CBC dans tous les ports,
- La duplication de la procédure améliorée de gestion du fret sur le corridor ghanéen a tous les autres,
- Une évaluation de l’immatriculation des chauffeurs aux fins de son opérationnalisation pleine et entière dès ce Janvier,
- Le respect strict de la règlementation sur les libertés publiques.
- Et l’observation du statu quo de gestion jusqu’à la mise en place de la faitière demandée.
Sur la question des pratiques de « blocage systématique des corridors en cas de grève », le comité recommande le strict respect de la réglementation en matière de liberté.
Les membres du comité recommandent par ailleurs l’opérationnalisation de l’immatriculation des chauffeurs routiers sous l’égide des ministères des transports, de la sécurité et celui de l’action sociale.
Les transporteurs routiers burkinabè à travers leur président MAIGA Issouf estiment êtres « satisfaits de l’aboutissement de la conclusion » et s’engagent à « respecter ce qui a été convenu ».
Djamila KAMBOU
Infowakat.net