L’affaire de la modification du code pénal du Burkina Faso continue de faire couler de la salive. Le 21 juin dernier l’assemblée nationale votait un projet de loi que les organisations professionnelles des médias qualifient de liberticide et d’attentatoir au droit à l’information. Selon Boureima OUEDRAOGO, président de la société des éditeurs de presse (SEP), si débat il y a en ce moment sur la question, « c’est par ce que nous n’avons pas été associés auu processus ». La SEp selon lui reconnait le besoin d’encadrer la lutte contre le terrorisme. Sauf que « cette loi n’est pas la réponse qui siéd. »