Les policiers et militaires révoqués de 2011 ne sont pas d’accord avec les ^propositions du haut commissariat pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) qui leur a octroyé une aide allant de 1,5 million à 3,5 millions de francs CFA. Selon les policiers révoqués, accepter cette aide reviendrait à « creuser sa propre tombe » car « c’est un contentieux » plutôt qu’une solution qui leur a été servi.
« On avait trouvé un terrain d’entente qui réunissait tout le monde : tous les militaires n’allaient plus repartir dans l’armée mais on allait être reversé à la fonction publique, nos carrières allaient reconstituées et quelque chose était prévu pour pouvoir nous réinstaller. Ils nous avaient fait établir des listes et chacun avait choisi le ministère ans lequel il voulait aller. A notre grande surprise, tout ce sur quoi on s’était entendu depuis ces deux ans. Vers la fin on sort quelque chose nous donner et on nous dit que c’est à prendre ou à laisser ».