Le président rwandais cède, ce dimanche 10 février, le fauteuil de l’Union africaine à son homologue égyptien lors du 32eme sommet de l’institution à Addis-Abeba.
Il y a d’emblée beaucoup de réticences sur cette présidence égyptienne car plusieurs craignent un arrêt des multiples réformes initiées par le Rwandais Paul Kagame. Il y a par exemple les taxes sur les importations ou encore des commissaires nommés par le président de la Commission.
En réalité ces réformes ont parfois été objet de discorde. Et l’Egypte était l’un des pays qui marquait son désaccord vis à vis de ces réformes.
Les chefs de l’Etat ont aussi débattu sur la mise en place d’une zone de libre-échange sur le continent. Ils ont fait le compte de la vingtaine de ratifications à leur actif mais il en manque deux encore pour que ce projet entre en vigueur.
Toute fois le président du Niger, Mahamadou Issoufou, s’est dit confiant sur la question.
« On a fait le point, d’abord, sur le protocole de la libéralisation des marchandises, sur la libéralisation des services et le traitement des différends. Ensuite, sur la phase deux qui concerne la concurrence, les investissements et les questions de propriété intellectuelle. Enfin, on a fait le point des signatures et des ratifications. Nous avons une vingtaine de ratifications, il ne nous manque que quelques ratifications pour que l’accord puisse entrer en vigueur » a t’il expliqué.
Le Président congolais Félix-Antoine Tshisekedi a à l’occasion été élu 2e vice-président de l’Union africaine (UA).
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa sera le prochain président en exercice de l’UA en 2020, après l’Egyptien Abdel Fatah Al-Sissi.
Ange L. jordan MEDA
Infowakat.net
