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Université de Ouaga : la bombe est désamorcée de justesse

Suite à des protestations de la part des étudiants du département de communication et de journalisme de l’université de Ouagadougou Joseph Ki-Zerbo (au Burkina), le corps enseignant dudit département a convoqué une rencontre ce 02 juillet, avec les étudiants sur la question de la fusion du département de communication avec l’Institut panafricain d’étude et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC).

Pour le président du club des étudiants du département, c’est après maintes tentatives pour rencontrer les enseignants pour mieux comprendre la fusion en question, qu’un groupe, avec à sa tête le président du bureau, a décidé d’aller voir le chef du département. Et à en croire les étudiants, ce groupe a été mal reçu « pour ne pas dire chassé comme des mal propres » par le chef de département.

Ces derniers soutiennent que cette rencontre n’aurait pas eu lieu si ce groupe n’avait pas pris l’initiative d’entrer en contact avec leur responsable.

Chose que réfutent les enseignants pour qui, la rencontre n’est pas du fait des étudiants, mais de la volonté du corps de les informer.

Le Pr Firmin Gouba, enseignant titulaire du département et directeur de l’IPERMIC, explique que l’idée de la fusion entre son école et le département de communication et journalisme date de 2015. Elle a finalement été actée lors du conseil scientifique de l’Université le 30 juillet 2019.

La raison de cette fusion selon M. GOUBA, est qu’il est incohérent que deux structures appartenant à la même université offrent le même type de diplômes. Le département communication et journalisme forment des professionnels en journalisme et en communication, mais c’est un département qui est logé dans l’unité de formation et de recherche en lettre art et communication (LAC). Alors que l’IPERMIC qui est un institut, forme des professionnels de l’information et de la communication.

La rencontre, qui du reste a été très houleuse, avait pour but de communiquer aux étudiants dudit département, les conditions de travail qui vont être mises en place à l’IPERMIC en ce qui les concerne.

Cette manifestation de certains étudiants est donc une méconnaissance des réalités du processus selon le professeur. Ils n’étaient pas d’accord avec cette fusion car croyant que l’ IPERMIC était un institut privé et que leurs conditions et les prestations sociales du CENOU allaient changer.

Mais «on tient à les rassurer que rien ne change ainsi que les frais d’inscription, 15 000 pour les étudiants burkinabè et 50.000 pour les étrangers » indique le directeur de l’Ipermic.

Sandrine BADO (stagiaire)

Infowakat.net

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