Le parti du lion, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), a rencontré la presse le 10 février 2016 à son siège pour faire le point sur la rentrée parlementaire et dénoncer la logique du « tuk guli ».
En raison du devoir de redevabilité au peuple qui les a élus, les députés du groupe parlementaire UPC ont rencontré la presse pour faire le point de leur rentrée parlementaire.
Ce point a consisté entre autres à la lecture, à l’amendement et à l’adoption du règlement intérieur, à la mise en place des commissions parlementaires et au rabattement de 19% des salaires des députés.
Pour Alitou Ido, président du groupe parlementaire UPC à l’Assemblée Nationale, « la rentrée parlementaire s’est bien déroulée ; le premier ministre n’a pas été convaincant dans sa déclaration de politique générale ». Il note surtout le retour du « tuk guli » qui est une logique consistant à s’accaparer de la majorité des postes dans une institution républicaine telle que le parlement. « Ce comportement dénoncé lorsque le CDP était majoritaire à l’hémicycle s’est transposé aujourd’hui au MPP », soutient le groupe parlementaire UPC. En effet, dit-il, « sur les 5 vice-présidences de l’Assemblée, l’opposition occupe la 2e et la 3e vice-présidence ».
Au niveau des parlements communautaires et internationaux, l’opposition n’obtient que 18 postes sur les 52 soit 34% pour un nombre total de 56 députés.
Daouda DIOMANDE (stagiaire)
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