L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a tenu sa première session du bureau politique national de l’année 2015 ce samedi 11 avril. En ces temps d’agissement de l’environnement politique au Burkina Faso, cette session statutaire des lions permettra d’affirmer la ligne de conduite du parti de Zéphirin DIABRE.
Rencontre statutaire, cette première session se veut être très importante dans la vie du parti. Elle se tient à un moment crucial de la vie politique nationale et c’est donc l’occasion pour les ténors de faire le point des acquis au sein du parti. Cette session permettra aux membres du parti du Lion de faire l’examen leur rapport d’activités, de préparer le prochain congrès extraordinaire qui verra l’investiture de leur candidat. Les participants à cette réunion du Bureau Politique National se pencheront aussi sur le projet de société de leur parti et ils travailleront aussi les prochaines stratégies à mettre en place pour les échéances électorales à venir.
Zéphirin DIABRE, Président de l’UPC a saisi l’opportunité pour donner sa lecture de la situation politique nationale caractérisée entre autres par l’adoption du nouveau code électorale par le Conseil National de la Transition et aussi par la vague d’arrestation des anciens dignitaires du régime de Blaise Compaoré. Des arrestations que Zéphirin DIABRE qualifie d’opération mains propres. Il relève que pour son parti « la gabegie et la mauvaise gestion des deniers publics sont hautement condamnable » d’où son soutien et son encouragement au gouvernement de transition pour la poursuite de cette opération. Pour lui le revers de la médaille serait que pour l’opinion nationale cette opération ne vise uniquement que les individus liés au régime déchu, pourtant dans les différents rapports de l’ASCE et de la Cour des Comptes plusieurs personnes ont été indexées et jusqu’à présent aucune suite n’est donnée à ces affaires. Il est donc nécessaire d’élargir cette opération à toutes les affaires afin d’éviter une justice sélective et cela dans le strict respect des droits de la personne humaine.
Quant à l’adoption du nouveau code électoral l’UPC dit soutenir cette loi car elle n’est que l’application d’une disposition panafricaine déjà ratifié par le Burkina Faso. Par ailleurs un appel a été lancé aux représentants de l’ex majorité siégeant au CNT à avoir un comportement républicain et proscrire la politique de la chaise vide.
DIANDA I. et Cathé Zouré (Stagiaire)
infofaso.net