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Vote des Burkinabè de l’extérieur : Le processus est dans une stagnation, selon l’ANC

L’Alliance des nouvelles consciences a animé une conférence de presse ce matin 19 avril 2018 à Ouagadougou. L’objectif de ladite conférence selon le président de l’ANC, Marc Bonogo, est de « faire la satire de la lenteur » du processus d’implication de la diaspora dans le vote.

Permettre aux Burkinabè de l’étranger de voter à partir de 2020 est une des promesses de campagne du président Roch Marc Christian Kaboré. Mais à deux ans des prochaines élections, l’ANC dit constater une stagnation dans le processus. Pour elle en effet, aucune évolution concrète n’est palpable jusqu’à présent. L’ANC rappelle que pour l’opérationnalisation du vote de la diaspora burkinabè, la CENI s’est dotée d’un chronogramme qui devait commencer le 1er mars. Si l’Alliance estime que ledit chronogramme est « bien ficelé », elle regrette cependant l’intransigeance du gouvernement qui en constitue une entrave. En d’autres termes, elle pointe du doigt « la réticence du gouvernement quant à la transmission du projet de loi portant modification du code électoral ». Elle regrette aussi la dépendance, du moins financière de la CENI. En outre, la carte biométrique de la CEDEAO n’est toujours pas opérationnelle alors que, rappelle Marc Bonogo, c’est la carte censée faire office de carte d’électeur.

La Côte d’Ivoire, paradis de la diaspora burkinabè

Selon Marc Bonogo, la diaspora burkinabè est estimée à 7.300.000 dont plus de la moitié se trouve en Côte d’Ivoire, notamment 54%. Pour lui, on ne peut donc pas parler de diaspora sans parler de ce pays. Pourtant, les Burkinabè y rencontrent beaucoup de difficultés. A ce titre, il y a l’absence d’immatriculation auprès de leur ambassade ; la non implication des autorités burkinabè ; le silence du pouvoir et de l’Opposition ; le manque de communication des autorités burkinabè ; le manque de solidarité entre compatriotes… En outre, la distance entre les lieux de résidence des Burkinabè et ceux désignés pour le vote serait éloignée. Mais l’un des problèmes majeurs selon l’ANC reste le coût de la carte consulaire qui fait près de 7000 F.

L’ANC interpelle le gouvernement à traiter tous les Burkinabè sur le même pied et à prendre les dispositions qui s’imposent pour l’effectivité du vote de la diaspora.

Arthur Zongo

Infowakat.net

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