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Zika : le virus qui prend plaisir à jouer avec les enfants

Zika est une nouvelle épidémie constatée plus en milieu fœtal, causée par la piqûre de moustiques, qui fait ravage en Amérique Latine, surtout au Brésil.
 
Le nouveau cauchemar des femmes enceintes en Amérique latine s’appelle le Zika. Un virus qui s’attaque plus aux fœtus. Cependant, les personnes adultes ne sont pas pour autant épargnées. L’un des principaux sujets de préoccupation est qu’il est probable qu’une infection par ce virus pendant la grossesse puisse entraîner de graves anomalies du développement cérébral, comme les microcéphalies (trop petite taille du cerveau et du périmètre crânien, souvent associée à des lésions cérébrales). Les atteintes les plus sévères peuvent conduire à une mort in utero ou dans les premiers jours de vie. L’atteinte des muscles respiratoires est la plus redoutée : elle conduit à une assistance respiratoire chez environ 20 % des malades.
 
Début 2016, parallèlement à la flambée épidémique du virus Zika, les autorités sanitaires locales du Brésil ont recensé plus de 4 000 cas suspects de microcéphalie, soit une multiplication par 20 à 30 par rapport aux années précédentes. Cette anomalie peut entraîner un handicap très lourd, avec des troubles psychomoteurs, moteurs, intellectuels, isolés ou associés. Des complications neurologiques peuvent également survenir et nécessitent la plus grande vigilance en cas d'épidémie, mais aucun décès n'a été constaté.
 
L’infection au virus Zika est asymptomatique dans les trois quarts des cas. Les symptômes, quand ils existent, apparaissent trois à douze jours après la piqûre, sous forme d’éruption cutanée avec ou sans fièvre. A cela peuvent s’ajouter la fatigue, les maux de tête et courbatures, laissant penser à un syndrome grippal. Le virus peut aussi se manifester par une conjonctivite, un œdème des mains ou des pieds.
 
Selon l’OMS, ces symptômes disparaissent généralement en deux à sept jours. A priori, l’infection est immunisante, ce qui signifie qu’on ne peut pas contracter deux fois ce virus. Zika et ses conséquences chez l’homme restent toutefois mal connus, selon les spécialistes.
 
Pour l’instant il n'existe pas de traitement antiviral ni de vaccin contre le virus Zika. 
Le traitement repose exclusivement sur une thérapeutique symptomatique, prescrite en fonction des signes constatés. Les personnes infectées (cas suspects et confirmés) doivent être isolées sous une moustiquaire ou dans une pièce aux fenêtres fermées.
 
Pour éviter la prolifération du moustique tigre et la transmission de la  maladie, il est conseillé d'éliminer les éventuelles larves en vidant régulièrement les eaux stagnantes dans les coupelles sous les pots de fleurs et les vases et en stockant le matériel de jardin à l'abri de la pluie. 
L'utilisation systématique de moustiquaire et le port de vêtements longs et amples permettent d'éviter les piqûres. L'emploi de produits répulsifs cutanés est également conseillé, après avoir demandé l'avis d'un médecin.
 
De la famille des flavivirus, comme ceux de la dengue ou de la fièvre jaune, le Zika a été identifié pour la première fois chez un singe macaque rhésus dans une forêt ougandaise en 1947. Il a ensuite été isolé chez l’homme en 1952, en Ouganda et en Tanzanie.
 
La première épidémie s’est déclarée dans les îles Yap (Micronésie) en 2007, où elle aurait touché les trois quarts de la population. D’autres ont suivi en Polynésie française, d’octobre 2013 à avril 2014, et au Brésil, depuis mai 2015.  Depuis octobre 2015, le virus s’est propagé dans des pays d’Amérique centrale.
 
Le virus Zika est principalement transmis par les moustiques tigres, par transmission vectorielle : il est inoculé à l'insecte après une piqûre. Le moustique porte le virus sans être affecté et le transmet en piquant à nouveau. Le risque de transmission est particulièrement élevé lorsque des voyageurs rentrent d'un pays où le virus est présent.
 
Infofaso.net 

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